La gestion d’un organisme à but non lucratif représente un défi de taille. De manière à bien segmenter les solutions que nous vous proposons selon vos besoins, nous avons divisé la gestion d’OBNL en 12 enjeux communs. Quel que soit le type d’OBNL pour lequel vous travaillez, vous retrouverez, parmi ces derniers, des inspirations, des solutions et des outils pour vous faciliter la vie.
Vous occupiez un poste d’adjointe administrative ou de soutien administratif dans un OBNL, et vous voilà à la direction générale. Vous vous demandez pourquoi on vous a offert ce poste. Vous craignez de ne pas être à la hauteur. Puis vous vous remettez en question. Vous vous dites que vous ne méritez pas votre mandat.
Syndrome naissant de la faible estime de soi et de la peur du regard des autres, il est particulièrement observé chez les personnes qui gravissent les échelons dans une organisation. Difficile de se défaire de ce pernicieux sentiment qui persiste et signe à tout moment, notamment lors d'accomplissements, d’une prise de décision ou de la mise en place de règles de conduite en lien avec vos fonctions de direction générale.
Un projet obtient un grand succès, une demande de financement a été acceptée au moyen d’un dossier bien étoffé, le nombre de membres augmente ou la situation financière de votre organisation est florissante. De toutes ces réussites, aucune ne relève, selon vous, de vos compétences, de vos connaissances ou encore de votre intelligence. Vous les attribuez au contraire à des facteurs externes ou à votre équipe de travail. Douter de vos propres réussites, mais surtout la peur d’être démasquée et que finalement on se soit trompé sur vous, prennent toute la place. De ce fait, l’estime de soi en prend pour son rhume.
Vivre avec le syndrome de l’imposteur est énergivore, étant donné la constante remise en question qu’il suscite et la peur de s’affirmer à travers ses idées, ses décisions et ses choix, et ce, par crainte de jugement et de critique d’autrui.
Les quelques règles suivantes pourraient vous aider :
Être bienveillant envers soi;
Demeurer soi-même;
Voir nos faiblesses et nos défauts comme des opportunités d’amélioration;
Chasser les pensées négatives;
Identifier les circonstances ou les situations où se pointent les « symptômes » du syndrome pour mieux les apprivoiser;
Célébrer tous les succès, petits et grands, pour raffermir l’estime de soi;
Dire simplement et seulement « Merci » dès que l’on reçoit un compliment;
Accepter que la perfection n’existe pas;
Cesser de se comparer aux autres;
Réduire le sentiment d’infériorité.
Sans tomber dans la prétention et le gonflement de l’égo, pour se libérer du syndrome de l’imposteur, il faut savoir reconnaître votre valeur et cesser d’espérer que les autres le fassent à notre place et vous accordent leur approbation. Toutefois, au-delà de la reconnaître, il est d’abord impératif de la CONNAITRE. Pour y arriver, il faut prendre conscience de vos propres actions, mais surtout de demeurer fidèle à vos principes et vos propres valeurs qui font de vous la personne que vous êtes.
Le sentiment d’infériorité, un « symptôme » parmi tant d’autres du syndrome de l’imposteur, se fera moins ressentir dès que vous vous ferez confiance, que vous vous accorderez le droit à l’erreur. Par-dessus tout, honorez-vous en demeurant fidèle à vos principes fondamentaux, reconnaissez votre valeur, rappelez-vous vos succès, quels qu’ils soient, et les gains obtenus lors de vos mandats. Ce sont des armes solides pour surmonter le syndrome de l’imposteur."
Et, comme le disait si bien Oscar Wilde « Sois toi-même, les autres sont déjà pris ». Conservez cette phrase près de vous, car lorsque le doute surgira de nulle part, elle vous ramènera à l’essentiel, puisqu’au fond si vous occupez ce poste, c’est que quelqu’un a su déceler votre potentiel et votre véritable valeur.
À votre tour maintenant !
--- publié le 4 mai 2023
À propos de l’auteur
Bachelière en Histoire de l’art (1995) et détentrice d’un AEC en bureautique, Lyne Major œuvre au sein de SPG depuis 1997. Au fil des ans, elle a développé ses compétences et son savoir-faire dans la gestion d’associations et dans l’organisation d’évènements tout en explorant de nouvelles avenues pour l’évolution des associations clientes de SPG.
Elle a contribué à l’obtention de l’accréditation du Conseil canadien des normes (CCN) pour une association cliente. Elle s’intéresse également aux évènements écoresponsables. En 2008, elle devient adjointe à la direction et accède, en mai 2010, au poste de directrice générale de l’entreprise. Depuis mai 2013, elle est copropriétaire de SPG et assure le rôle de présidente – directrice générale.
Sa principale motivation est la satisfaction de la clientèle. Lyne est toujours gestionnaire d’associations et assure le développement croissant de l’entreprise.