La gestion d’un organisme à but non lucratif représente un défi de taille. De manière à bien segmenter les solutions que nous vous proposons selon vos besoins, nous avons divisé la gestion d’OBNL en 12 enjeux communs. Quel que soit le type d’OBNL pour lequel vous travaillez, vous retrouverez, parmi ces derniers, des inspirations, des solutions et des outils pour vous faciliter la vie.
Collaboration
L’école des sciences de la créativité
La Factry forge des esprits créatifs à trouver des solutions inédites aux défis contemporains.
Concrètement, ce terme définit l’ensemble des conséquences, des effets et des retombées des activités d’une organisation, tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires, clients), internes (salariés, actionnaires), ainsi que sur son territoire (environnement) et la société en général.
Les coachs experts du cours Leadership et impact social de la Factry vous livrent leur vision.
Par Stéphanie Lebon, directrice, communication-marketing, Factry
Anie Rouleau est l’entrepreneure derrière The Unscented Company, une entreprise locale de produits nettoyants en vrac, écoresponsables et non parfumés qui a comme mission d’offrir des produits sains et sûrs tant pour les humains que pour l’environnement.
Dans tes mots, c'est quoi l'impact social?
« Do good and then, do well. À mon avis, on ne peut plus attendre le succès financier pour penser à redonner dans la société. Nos entreprises doivent être des citoyens responsables dès leur création. »
Au quotidien, que fais-tu pour avoir un impact social positif?
« Au niveau professionnel, je gère mon entreprise au quotidien avec des considérations sociétales et environnementales. Personnellement, suis pro-achat local. Je suis une fervente supporteur du mouvement ethical fashion et je supporte nos designers québécois en achetant leurs pièces. Surtout, je m'assure de poser de petits gestes tous les jours avec les enfants pour leur démontrer l'importance de prendre soin de notre planète. »
Une inspiration en impact social
« Let My People Go Surfing, un livre de Yvon Chouinard, le PDG de Patagonia. Patagonia est une entreprise qui m'inspire. Son fondateur prend des positions fortes publiquement basées sur des convictions pour son entreprise. Ça demande du courage et de la vision! »
Réaliser des projets ayant des retombées sociales, c’est la mission de Christian Bélair. À la tête du bureau d’études Credo Productions et des bureaux collaboratifs de La Gare, l’entrepreneur montréalais et ses partenaires enchaînent les projets à impact social. À la Factry, il est le maître d’atelier et co-concepteur au contenu du cours Leadership et impact social.
Dans tes mots, c'est quoi l'impact social?
« Premièrement, il faut bien comprendre les enjeux sociaux et environnementaux et se fixer une intention de changement. Mais ça ne suffit pas : il faut aussi mesurer en cours de route si on fait réellement une différence sur les gens, les communautés ou l'environnement. Sinon, on n’est pas certain d’avoir un réel impact social positif! »
Au quotidien, que fais-tu pour avoir un impact social positif?
« Tout va tellement vite aujourd'hui qu’on est malgré nous souvent en mode automatique. Mon conseil pour avoir plus d’impact au quotidien est de prendre un temps d'arrêt pour y réfléchir. Je m’impose souvent cet exercice afin de m’assurer que mes décisions et mes actions cadrent toujours avec mes valeurs.»
Une inspiration en impact social
« Le livre Winners Take All: The Elite Charade of Changing the World de l’ancien chroniqueur du New York Times Anand Giridharadas m’a fait beaucoup réfléchir. Giridharadas démontre comment les membres de l'élite mondiale, bien que parfois engagés dans la philanthropie, utilisent leur richesse et leur influence pour préserver des systèmes qui freine le progrès social. Le livre incite à réfléchir à comment pouvons-nous réellement avoir un impact social positif sans générer d’impact négatif.»
Craig Ryan est directeur, entrepreneuriat social à la Banque de développement du Canada (BDC). Depuis plus de 20 ans, il prodigue aux décideurs clés du gouvernement et d’entreprises des conseils sur les stratégies et les politiques. Sa priorité est d’aider le Canada à devenir un pays plus inclusif, plus prospère et plus écologique.
Dans tes mots, c'est quoi l'impact social?
« Je côtoie des entrepreneurs au quotidien. Ma vision de l’impact social y est pour moi intimement relié. En entrepreneuriat, ça veut dire construire son projet d’entreprise en redéfinissant ce que ça veut dire le succès. Ça va au-delà du profit. Un entrepreneur qui s’assurer d’enrichir sa communauté est beaucoup plus riche. Certains vont encore plus loin en se donnent comme mission de répondre à un problème social avec leur projet. Pour moi, la prospérité doit être locale, inclusive et durable. »
Au quotidien, que fais-tu pour avoir un impact social positif?
« Tous les jours, je trouve des façons de soutenir les innovateurs sociaux. Je suis engagé à contribuer à la croissance du mouvement des entreprises B Corp au Canada. Je siège aussi sur le conseil d’administration de Rise Asset Development, un organisme qui accompagne les personnes atteintes de problèmes mentaux ou de consommations à se lancer en affaires en leur donnant des prêts et du mentorat. »
Une inspiration en impact social
« À la fois rêveuse et femme d’action, Zita Cobb est très inspirante pour moi. Née sur l’île de Fago à Terre-Neuve-et-Labrador, Zita est partie à Silicon Valley. Aujourd’hui de retour sur les rives de son île, elle cultive la santé économique de sa communauté et favorise ce qu’elle appelle la résilience culturelle. »
Hélène est Co- fondatrice et chef de la création de l’école des sciences de la créativité la Factry qui a comme mission de développer les compétences créatives des professionnels et de la relève. Son amour pour Montréal et son activisme à la fois créatif et pragmatique la distingue. Sa volonté de transmettre sa passion pour la créativité l’a menée aux quatre coins du monde à titre de conférencière et mentor, elle a tissé des liens qui lui sont chers avec la relève créative.
Dans tes mots, c'est quoi l'impact social?
« L’impact social c’est faire du bien tout en faisant rouler l’économie. C’est d'abord et avant tout de développer des produits et services qui mettent l’humain et l’environnement au centre de des préoccupations d’affaires. »
Au quotidien, que fais-tu pour avoir un impact social positif?
« Je tente au quotidien d'éradiquer le consumérisme effréné qui tue la planète. Je fais des choix de consommation conscients. Par exemple, à l’épicerie, j’essaie de consommer local et de saison. Sinon, je me tiens loin des biens à usage unique en plastique!
En tant qu'entrepreneure, je me fais un devoir de développer une mission et des valeurs d’entreprise qui nous feront grandir comme société. Mon ambition pour la Factry est de former la prochaine génération créative qui saura trouver des solutions nouvelles aux enjeux de société… Rien de moins! »
Une inspiration en impact social
« Le livre 21 leçons pour le XXIe siècle de l'historien israélien Yuval Noah Harari m’a fait réaliser que tout est dans tout. Nos gestes quotidiens ont un impact sur plus grands que soi. Dans cet essai Harari nous invite à analyser nos valeurs et notre engagement personnel dans notre monde incertain. Ça donne le goût d’agir! »
Avocate de formation, Marjolaine Lachance œuvre au sein de Bell depuis plus de 30 ans. Depuis 10 ans dans l’équipe des Communications de l’entreprise, Marjolaine est responsable des investissements communautaires de Bell au Québec, où elle agit comme interlocutrice principale auprès des fondations et organismes à but non lucratif lors de demandes de financement. Elle a participé à l’élaboration et la conception de l’Initiative en santé mentale Bell Cause pour la cause et veille à son déploiement au Québec.
Dans tes mots, c'est quoi l'impact social?
« L’impact social pour moi se définit comme une façon d’être intègre à nos valeurs et d’être constamment conscient et à l’affût des gestes à poser en entreprise ou dans sa vie quotidienne pour avoir un impact positif. Cet impact peur être sur la communauté qui nous entoure et dont nous faisons parties, mais aussi sur environnement, la culture ou l’éducation par exemple. »
Au quotidien, que fais-tu pour avoir un impact social positif?
« Je suis une connecteuse! Je tente d’être à l’affût d’opportunités pour mettre en relations des gens qui ont des idées et ceux qui ont des besoins. Je m’implique aussi dans du bénévolat en exploitant mes talents créatifs et de gestion au profit d’organismes que je supporte. Et naturellement, je tente de recycler le plus possible à la maison, même si je suis loin d’être la parfaite écolo! »
Une inspiration en impact social
« J’ai beaucoup d’admiration pour Oprah qui a créé un Club de lecture pour mobiliser son auditoire à l’importance de l’éducation, l’alphabétisation, la littérature et les connaissances générales. Son impact social fut sans précédent! Elle a donné le goût de la lecture à plus de plus de 500 000 personnes inscrites au Club et à des millions de téléspectateurs. »